Playlist Complète

lundi 29 août 2011

Devinettes visuelles

Viktor Hertz, graphiste de son état, nous fait partager de belles images minimalistes.
Ce qui nous intéresse sur ce blog c'est la musique, mais sachez qu'il a aussi résumé graphiquement des films et c'est vraiment réussi.
Pour en (sa)voir plus, vous pouvez vous rendre sur son flickr et fouiller parmi tous ses dossiers.

Petit jeu donc : devinez à quelle chanson correspondent les 5 images ci-dessous.
Notez que si vous voulez vraiment chercher, ne descendez pas plus bas que l'inscription "On s'arrête ici ". En dessous se trouve la réponse.
Un indice chez vous : tout les titres sont en anglais (mais anglais basique, rassurez-vous).


























<===== On s'arrête ici !

































<===== On s'arrête ici !
































<===== On s'arrête ici !


































<===== On s'arrête ici !






























<===== On s'arrête ici !


















Si jamais les images ne se sont pas affichées, sachez tout de même que les titres suivants étaients représentés :
- Don't Speak - No Doubt
- Around The World - Daft Punk
- Where is My Mind ? - Pixies
- Highway to Hell - AC/DC
- House of the Rising Sun - The Animals

dimanche 28 août 2011

Des nouveautés sur le blog !

C'est bientôt la rentrée, le temps des cahiers vierges, des cartables pas encore usés, des compas neufs et autres accessoires scolaires.
Et le blog lui aussi doit parader avec ses nouveaux outils !

J'ai donc rajouter 2 petits gadgets dans la colonne de droite : le Top du Mois (c'est à dire les billets les plus consultés les 30 derniers jours) et l'Enquête.

Le Top du Mois vous permettra de ne pas passer à côté des post-it les plus recherchés et lus en ce moment. Rien de révolutionnaire, mais ça peut servir...

En ce qui concerne l'Enquête...
Détective Conan

...c'est un outil que je cherchais depuis un petit moment.
Oui, je suis curieuse. Alors j'aimerais bien connaitre quelques uns de vos petits secrets musicaux.
Oui, je sais, "cela ne nous regarde pas", mais quand même !



Vous pouvez répondre au sondage (ça ne vous prendra qu'une minute, et aucun renseignement personnel n'est requis) en cliquant sur le bouton jaune "Participez au sondage" dans la colonne de gauche, ou bien en cliquant ici.

Allez, je me jette à l'eau et je réponds moi aussi au sondage !
Le problème, c'est que je n'ai pas qu'un seul souvenir qui me revient en tête... Difficile de choisir...

- Beirut et son titre "A Sunday Smile" : la chanson qui m'a le plus touchée, qui m'a fait pleurer plus d'une fois (mais je compte ça quand même dans les bons souvenirs).


- chacune des découvertes musicales que je fais au hasard des rencontres, au cours d'un festival, ou au gré des liens internet (et sur le net, j'aime particulièrement le sentiment d'avoir trouvé quelqu'un que personne ne connait encore).

- et en concert, j'aime les duos inédits dans les festivals, entre 2 personnes qui se connaissent bien mais n'ont jamais enregistré un titre ensemble, qui sont là le même soir au même endroit, et qui ont juste envie de s'amuser, sans avoir beaucoup répété.

Voilà pour mes souvenirs marquants.

Maintenant, c'est à vous !

samedi 27 août 2011

Scopitones...

Depuis que j'en parlais, voici enfin le post-it sur les Scopitones.
Enfin, plutôt une copie double grands carreaux qu'un petit post-it...

C'était au temps des yéyés, du magazine "Salut les Copains" et de l'émission "Age tendre et tête de bois". C'était les années 1960.
Pour les plus jeunes qui n'ont pas connu cette époque (d'ailleurs, moi non plus), voilà de quoi éclairer vos lanternes sur la saga des Scopitones en France.
NB : pour cet historique, j'ai pris beaucoup de notes sur le site scopitone.free.fr. Merci à eux de partager leurs connaissances.

Les Scopitones sont un genre de juke-box à images que l'on trouvait dans les cafés dans les années 1960. Petite révolution : les "clips" diffusés étaient en couleur, alors que la télévision familiale a progressivement eu accès à ces nouvelles teintes seulement à partir de 1967.
Un charme naïf se dégage de ces vidéos, aux titres improbables, aux effets kitchs et aux images rougies par le temps.
A l'époque, 1 franc permettait de choisir un titre, et d'en faire profiter par la même occasion toute l'assemblée.


Scopitone dans un café en 1963, diffusant Le Jazz et la Java, de Nougaro


Chaque appareil contenait 36 films au format 16mm, souvent en faible qualité (par comparaison avec la HD actuelle) car l'écran n'était pas bien grand... Pour l'époque, les scopitones mettaient quand même la barre très haute au niveau du son et de l'image.
Par manque de budget, la mise en scène était assez sommaire...
Du coup, cela ressemble souvent -avec la qualité d'images que l'on connait maintenant- à des films faits à la maison, en famille, avec 3 bouts de ficelle. Et quelquefois, les scopitones sont travaillés, originaux et restent gravés en mémoire. Notez d'ailleurs que de futurs grands réalisateurs sont passés par la case "scopitones" à leurs débuts : c'est le cas de Claude Lelouch qui a tourné "Belles, belles, belles" de Claude François en 1962.



Dans les années 1970, les choix industriels des fabricants de Scopitones et l'augmentation des émissions TV musicales mettront fin à ces appareils dans les cafés.

Une seconde vie attend les machines. Elles sont alors utilisées dans les bars de l'immigration maghrébine pour remettre du baume aux cœurs des travailleurs fatigués, avec un nouveau catalogue de chansons plus orientales (que vous avez pu redécouvrir récemment avec le projet "Origines Controlées" des frères Mouss et Hakim Amokrane, du groupe Zebda). Idir, Mohamed Mazouni, Noura et Kamel Hamadi, Oukil Amar ou Slimane Azem sont autant de chanteurs de l'exil.
Voici le titre "Zwits Rwits" d'Idir, en 1976.




Je ferme la parenthèse sur les scopitones du Maghreb et du Moyen-Orient car je n'ai pas assez de connaissances pour développer cette partie (mais je suis toujours en quête de nouvelles informations, si vous en connaissez un peu plus).


En ce qui concerne la chanson française, de nombreux scopitones ont été tournés : impossible de tous vous les montrer. Voici les vidéos à ne pas rater d'après moi (par ordre chronologique, parce que je n'arrive pas à les classer) :

"Itsi Bitsi Petit Bikini" de Richard Anthony, en 1960
Un des plus anciens, mais des plus réussis.



"Mon Truc en Plumes" de Zizi Jeanmaire, en 1961



"Le Jazz et la Java" de Claude Nougaro, en 1962
Aussi réussi visuellement que "Itsi Bitsi Petit Bikini", avec tout le talent de Nougaro pour les paroles et la musique.



"Les Playboys" de Jacques Dutronc, en 1966
Tout l'humour sérieux et charmeur de Dutronc dans cette vidéo...



"Le Telefon" de Nino Ferrer, en 1967



"2 minutes 35 de Bonheur" de Sylvie Vartan et Carlos, en 1967
Des effets spéciaux vraiment kitch !



Enfin, comment finir ce "Best Of Scopitones" sans la mythique "Harley Davidson" de Brigitte Bardot, en 1967




En vrac, d'autres scopitones plus ou moins célèbres :
1960 : Boby Lapointe - Aragon et Castille
1961 : Jacques Brel - Madeleine
1963 : Sheila - L'école est finie
1964 : France Gall - Laisse tomber les filles
1964 : Henri Salvador - Zorro est arrivé
1965 : Christophe - Les Marionnettes
1966 : Johnny Hallyday - Noir c'est Noir
1966 : Pierre Perret - Les Jolies Colonies de Vacances
1968 : Sandie Shaw - Le Temps des Fleurs
1968 : Serge Gainsbourg & Brigitte Bardot - Comic Strip
1969 : Michel Delpech - Wight is Wight

Staff Benda Bilili - Kuluna (live)

"Staff Benda Bilili ! Très très fort !"
Ce cri retentit à chacun de leurs concerts comme un leitmotiv. Et pour cause...

Le Staff, c'est avant tout un enthousiasme à toute épreuve. Malgré la polio qui a rendu la plupart de ses musiciens paraplégiques, malgré la pauvreté, et malgré tout les pépins qu'ils ont endurés à Kinshasa, vous ne verrez pas de personnes plus heureuses !
Staff Benda Bilili signifie "regarder au-delà des apparences" et la chose est aisée car dans la vie comme sur scène, le handicap est la dernière de leurs préoccupations ce qui fait qu'il en devient complètement invisible ! Je n'exagère pas ! Il leur reste la tête et les bras, et ça parait laaaargement suffisant pour vivre normalement et mettre le feu sur scène.
Vraiment.

Pour faire l'expérience du Staff Benda Bilili, je vous recommande 2 voies : les voir sur scène bien sûr, ou regarder le documentaire "Benda Bilili".
Il existe bien sûr des voies alternatives (dont Post-it sur la Platine !), mais toutes devraient vous mener à la même conclusion : pour quand est prévu le prochain concert du Staff ?

Avant d'écouter un de leurs titres, un petit mot sur le documentaire "Benda Bilili" de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, qui est une véritable pépite !
Pour vous donner une idée de sa qualité, il fut le film d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes en 2010, et a été nommé dans la catégorie Meilleur Film Documentaire aux Césars 2011.
Alors qu'ils tournent un documentaire sur la musique des rues de Kinshasa au Congo, les réalisateurs rencontrent le Staff Benda Bilili et décident de les suivre et de leur faire enregistrer un album. Nous suivons donc les musiciens dans leur vie quotidienne et artistique, au gré de nombreuses surprises (bonnes ou mauvaises), des répétitions aux séances d'enregistrement, et jusqu'à leurs premières scènes en Europe.
On y voit aussi la découverte du jeune Roger, joueur de satongé, qui impressionne le leader Ricky avec ses solos inédits issus d'un instrument qui ne l'est pas moins.

Roger et son satongé
Le satongé est fabriqué avec une boite de conserve, un morceau de bois, et une seule corde de guitare.
On peut dire que c'est rudimentaire, mais le son qui en sort est justement l'originalité du groupe.


Vous ressortirez du film le sourire aux lèvres, plein d'espoir et avec une pêche d'enfer. Imaginez que dans les salles de cinéma, les gens applaudissaient à la fin du film, discutaient tous ensemble de ce qu'ils venaient de voir et avaient un instant changé leur vision de la vie.
Comme le résume Renaud Barret, "au Congo, tout est dramatique, mais ce n'est absolument pas grave". Voilà la philosophie de ce film.


Revenons maintenant à la musique.
La première scène du Staff Benda Bilili en France (et il me semble en Europe) est celle du festival des Eurockéennes de Belfort en 2009. Ils y jouent leur avenir.
Voici un extrait du film à l'arrivée du Staff aux Eurock' (notez la détermination du groupe, mais aussi son humour).



Et maintenant, regardez le résultat de ce briefing.
Le Staff Benda Bilili met le feu sur scène avec leur chanson "Kuluna" ! Et l'improbable se réalise : ils dansent plus longtemps, plus forts et plus énergiquement que les valides !


Vous remarquerez à 2'47" le petit coup d'oeil de Ricky, le leader, qu'on pourrait interpréter par "OK, je vous ai dit de tout donner, mais faut arrêtez de se rouler par terre pour les solos et de descendre de son fauteuil pour danser là !".


Je ne sais pas si j'ai pu vous faire passer l'émotion que j'ai ressenti en voyant le film, puis en les voyant sur scène, ni si je vous aurai convaincu...
Mais si c'est le cas, et même si la qualité ne sera pas aussi bonne en vidéo qu'en vrai, vous pouvez regarder un concert entier du Staff ici lors de leur passage aux Nuits du Sud de Vence le 23 juillet 2011 (attention, la vidéo n'est disponible sur Arte Live Web que jusqu'au 22 janvier 2012).

jeudi 18 août 2011

Readymade FC feat. Yaël Naïm - The Only One

Ce n'est pas encore les vacances, mais on peut dire que j'ai (beaucoup trop) ralenti dans le collage de post-it sur ce blog.
Super Mario Kart en Post-it

(Au passage, est-ce que vous faites la guerre des post-it au bureau ?

Je trouve ça assez drôle, sympa l'été quand les bureaux sont à moitié vides. Ca remet un peu de vie dans Paris, car il me semble que c'est un phénomène uniquement parisien...).


Fin de la parenthèse.


J'ai toujours dans mes brouillons un post-it qui traitera des scopitones, et quelques autres assez divers. Le problème, c'est qu'ils sont trop gourmands en temps de recherche pour que je m'y penche tout de suite.

Donc aujourd'hui, un rapide post pour vous permettre d'écouter un titre datant de 2005 : "The Only One", où vous pourrez entendre la douce voix de Yaël Naïm sur une musique du Readymade FC (alias Jean-Philippe Verdin). Ce morceau est extrait de l'album "Babilonia".
Écoutez, mais surtout regardez car le clip est extrêmement bien construit.



Avec des paroles naïves, une mélodie qui parait simpliste mais qui est très travaillée, "The Only One" est réellement bien mis en image, dans un univers enfantin et pourtant recherché.
Chic et frais. Intelligent et reposant.

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